En Birmanie, tu planifies !
Nous ne sommes pas des aficionados des voyages en sac à dos. Au départ, nous sommes même plutôt des voyageurs « de luxe »…
C’est seulement depuis quelques mois que nous privilégions ce type de découverte, qui nous permet d’être plus en accord avec notre perception du voyage.
Nous revenons donc de loin !
Aujourd’hui, nous apprécions aussi bien de pouvoir se détendre au SPA ou boire un verre au bar en rooftop d’un hôtel de luxe, que se laver avec un seau d’eau de pluie chez l’habitant. Bref, vous l’aurez compris, nous aimons l’alternance, la diversité, et surtout ne pas se priver.
Les voyages en sac-à-dos sont synonymes pour nous de liberté. Liberté d’aller où l’ont veut, sans contrainte horaire ou de réservation.
Dans toutes les recherches que j’ai fait avant notre départ, je suis interpellée par le nombre de personnes qui nous mettent en garde : « prévoyez votre séjour, tout est souvent complet ».
Avant, nous tentions d’apprendre à ne rien organiser – surtout Sébastien dont c’est le métier – et aujourd’hui, pour la Birmanie, nous voilà contraints de « prévoir » l’imprévu !
Puisque notre séjour est à cheval entre Noël et le Nouvel An, nous avons décidé de mixer :-)
Nous avons donc fait un itinéraire précis.
Généralement nous ne prenons que 3 ou 4 grands points d’intérêt et nous « improvisons » au fil des jours, avec assez de temps et d’options pour se retourner en cas de contre-temps (train en panne, avion annulé, intempéries,…).
Nous n’avons réservé que 2 choses :
- Les hôtels ou guest house pour Noël à Mandalay et Jour de l’an au lac Inle
Je ne voulais pas risquer de se retrouver dans une chambre miteuse, loin de tout et des siens, la nuit de Noël
- Le vol en montgolfière à Bagan
Il a même fallu que je refasse l’itinéraire 3 fois sur cette partie avant d »avoir une disponibilité de vol, et nous sommes à J-1 mois !
La Birmanie, un pays qui est différent de tout ce que tu connais
C’est ce que disait Rydyard Kipling en 1898.
Beaucoup d’articles sur internet affirment que c’est toujours le cas, d’autres que c’est très touristique. Je dirai que la vérité se situe à mi-chemin.
Non, je ne suis pas Suisse :-)
Disons que, dans la mesure où certaines parties du pays sont encore fermées au tourisme, et qu’il est difficile d’y circuler, les touristes emploient les « voies faciles ». Mais si l’on veut se donner la peine, il existe encore des endroits reculés, où nous ne croiserons pas un français à la ronde. (si, si, même en Thaïlande c’est encore possible !).
Nous allons découvrir cela par nous même durant les 3 prochaines semaines, durant un voyage qui nous mène de Yangon à Mandalay, et se terminera à Ngapali.[/vc_column_text][vc_column_text]
[/vc_column_text] [vc_column_text]Pour clôturer cet article
Je vous propose un verset du célèbre poème de Rudyard Kipling « On the road to Mandalay »
When the mist was on the rice-fields an’ the sun was droppin’ slow,
She’d git ‘er little banjo and she’d sing « Kulla-lo-lo! »
With ‘er arm upon my shoulder an’ ‘er cheek agin my cheek
We useter watch the steamers an’ the hathis pilin’ teak.
Elephants a-pilin’ teak
In the sludgy, squdgy creek,
Where the silence ‘ung that ‘eavy you was ‘arf afraid to speak!
On the road to Mandalay,
Where the flyin’ fishes play,
An’ the dawn comes up like thunder outer China ‘crost the Bay!